Les flux mondiaux de l’IDE déclineront en 2008 après un nouveau record

EMBARGO
Le contenu de ce communiqué de presse et le rapport associé ne doivent pas être diffusés, cités ou récapitulés
avant le 5 septembre 2007 à 10h00, heure normale de l’est de l’Amérique du nord.
(15h00 le 5 septembre à Londres, 22h00 le 5 septembre à Hong Kong)
 
Le 5 septembre 2007—Les afflux mondiaux de l'investissement direct étranger (IDE) en 2007 sont sur le
point d’atteindre 1,5 billion de dollars, audessus
du record total de 1,4 billion de dollars réalisé en 2000,
selon « World Investment Prospects to 2011 : Foreign Direct Investment and the Challenge of Political
Risk ». Le rapport, produit par l’Economist Intelligence Unit (EUI) en association avec le Columbia Program
on International Investment (CPII), prévoit qu'après la croissance des afflux de l’IDE en 2007, bien qu'à un
taux plus lent que celui de la croissance moyenne forte enregistré en 200406,
il y aura une baisse modeste
et provisoire des afflux mondiaux de l’IDE en 2008, suivie par le retour d’une croissance stable en 200911.
Les investisseurs sont optimistes en ce qui concerne la perspective mondiale de l’IDE à moyen terme et
semblent être insoucieux des risques financiers, selon un sondage mondial mené auprès de 602 cadres
pour ce rapport. Cependant, le sondage révèle aussi une intensification significative des perceptions du
risque politique parmi les investisseurs, particulièrement dans les marchés émergents, où l’on verra les
quatre formes de risque politique (les risques de violence politique, du protectionnisme de l’IDE, des
menaces associées aux rapports tendus géopolitiques et à l'instabilité gouvernementale) accroître pendant
les cinq années prochaines. Pour les pays développés, il y a un souci répandu envers l'augmentation du
protectionnisme de l’IDE, de la menace de terrorisme aux ÉtatsUnis
et au RoyaumeUni
et de l'impact de
rapports géopolitiques tendus, que ce soit les effets d’un conflit possible avec l'Iran et le radicalisme
Islamique, ou les frictions entre la Russie et les pays occidentaux. Le secteur de l'énergie est
particulièrement affecté par beaucoup de ces risques. Selon Jeffrey D. Sachs, Directeur du Earth Institute

(l'Institut de la terre) à Columbia University et l’un des rédacteurs du rapport, « les risques politiques faisant
face à l’IDE dans le secteur de l'énergie vont probablement continuer à monter, à moins qu'une nouvelle
structure de coopération globale ne soit établie ».
Le rapport prévoit que le trouble financier global récent n’aura qu’un impact limité sur les flux de l’IDE,
principalement par un effet de refroidissement sur les fusions et acquisitions internationales. "Bien qu'une
variété de risques macroéconomiques
arrivent au premier plan, les principes de base sains et
ininterrompus de l'économie mondiale suggèrent que les effets de troubles financiers soient contenus",
remarque Robin Bew, rédacteur en chef de l’Economist Intelligence Unit.

 

Tendances clés de l’IDE à moyen terme:

· Après un retranchement bref, les fusions et acquisitions internationales continueront à diriger l’IDE
mondial. Les ÉU et l'UE développée (y compris les afflux à l’intérieur de l'Union Européenne)
continueront à dominer en tant que destinataires de l’IDE.

· Malgré le sentiment protectionniste en croissance, on s'attend à ce que les ÉU conservent
facilement leur position de première destination mondiale de l’IDE en 200711.

· Parmi les marchés émergents, la Chine restera en 200711
de loin le destinataire principal des
flux de l’IDE avec presque 6 % du total mondial et 16 % des afflux projetés pour les marchés
émergents.

· Après des décennies d’ouverture à l’IDE, le protectionnisme est en hausse dans une grande
partie du monde et il risque de s’intensifier. Les fusions et les acquisitions internationales sont en
particulier soumises à un examen accru. Maintes personnes interrogées dans notre sondage ont
indiqué qu'elles avaient éprouvé des fusions ou acquisitions bloquées.

· Il va probablement y avoir un une accélération du transfert de la fabrication à forte intensité de
maind'oeuvre
aux marchés émergents, bien que cela ne sera probablement pas aussi dramatique
que certains le craignent ou l’espèrent.

· La délocalisation de services accélérera—ce qui alimentera aussi le sentiment protectionniste,
bien que cette forme d'internationalisation soit accompagnée par des flux de capitaux relativement
modestes.

· L'investissement par les sociétés des principaux marchés émergents deviendra probablement de
plus en plus important.

Le cercle vertueux de la globalisation

La tendance vers l'internationalisation accrue de sociétés, tant dans les marchés développés que les
marchés émergents, continuera. Selon les résultats du sondage, les sociétés qui ont démontré un haut
degré d’internationalisation—celles avec plus de 25 % de revenu ou de salariés à l'extérieur de leur
marché domestique—ont eu une performance financière supérieure à la moyenne. L’expérience et la
confiance obtenues grâce à une opération intensive à l’étranger ont aussi engendré une vue plus
optimiste de certains types de risque politique. Ainsi, peutêtre
ironiquement, l'internationalisation plus
intensive a apparemment été associée à une crainte atténuée de certaines des conséquences d’une
exposition accrue à la mondialisation.
« World Investment Prospects to 2011 » présente aussi la première évaluation et analyse finale des flux
de l’IDE en 2006, aussi bien que des prévisions quinquennales détaillées des tendances de
l'investissement et du marché pour les 82 pays les plus grands destinataires de l’IDE. Le rapport
comprend aussi les derniers résultats du Business Environment Index de l’Economist Intelligence Unit,
qui mesure des déterminants de l’IDE.

« World Investment Prospects to 2011 » est disponible sur www.eiu.com/wip ou www.cpii.columbia.edu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
L’Economist Intelligence Unit est le service d’information sur les affaires pour l'Économist Group, qui publie l'Économist. Grâce à notre
réseau mondial de plus de 500 analystes, nous évaluons continuellement les conditions politiques, économiques et commerciales de 195
pays. Entant que leader mondial de renseignement sur les pays, nous aidons les dirigeants à prendre de meilleures décisions
commerciales en fournissant des analyses fiables et impartiales sur les tendances commerciales mondiales et les stratégies d'affaires.
Plus d'information sur l’Economist Intelligence Unit sont disponibles sur le web à www.eiu.com.
 
Le Columbia Program on International Investment (CPII), dirigé par Karl P. Sauvant, est un programme conjoint de la Faculté de droit de
Columbia, géré par David M. Schizer, et de l’Earth Institute (Institut de la terre) à Columbia University, dirigé par Jeffrey D. Sachs. Le CPII
cherche à être un leader sur les questions liées à l'investissement direct étranger (IDE) dans l'économie mondiale. Le CPII se concentre
sur l'analyse et l'enseignement des implications de l’IDE pour la politique publique et la loi internationale sur l'investissement. Ses objectifs
sont d'analyser les questions d’intérêt actuel concernant l’IDE, de développer et de disséminer des approches pratiques, ainsi que des
solutions, et de fournir aux étudiants un encadrement stimulant. Plus d'informations sur le Programme peuvent être trouvées sur le web à
www.cpii.columbia.edu.